Au Québec, le transport est responsable de 43 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). C'est beaucoup! De ce pourcentage, 64 % (des GES) proviennent du transport routier et seulement 0,3 %, d’exo.*
Sachant qu'un autobus ou un train achalandé émet jusqu'à 2 fois moins de GES qu’une voiture (transportant 1,1 passager en moyenne), on peut affirmer que le transport collectif est un allié de taille dans la lutte contre les changements climatiques. Exo est donc extrêmement fier de contribuer quotidiennement à la réduction des émissions polluantes!
En 2019, vous avez généré plus de 40 millions de déplacements sur notre réseau. Ensemble, nous faisons une différence!
Pour en savoir plus sur les GES émis et évités par exo en 2019, consultez le Question-Réponse ci-dessous.
* Statistiques 2019
Le bilan des gaz à effet de serre (GES) permet de déterminer l’impact que nous avons sur l’environnement, en particulier sur le réchauffement climatique. Pour exo, il s’agit d’un premier bilan des émissions de GES.
Plusieurs entreprises utilisent le bilan des GES puisqu’il permet de justifier la mise en place de pratiques qui diminuent le taux d’émission, comme l’achat d’autobus électriques. Cet indicateur a l’avantage de pouvoir être suivi dans le temps; le bilan des GES sera compilé chaque année et permettra de suivre notre impact sur l’environnement et nos efforts dans la lutte contre les changements climatiques.
Le bilan permettra de suivre notre impact sur l’environnement dans le temps et de mesurer l’impact de certaines pratiques, telles que l’électrification de notre flotte de véhicules.
De plus, nous avons l’ambition de développer un bilan GES par projet, ce qui permettra de déterminer notre impact environnemental à la suite de l’implantation d’un nouveau projet de transport collectif.
Les émissions par passager-kilomètre consistent à déterminer le nombre de polluants émis pour transporter une personne sur nos réseaux sur une distance d’un kilomètre.
Cette mesure est utilisée par différentes sociétés de transport afin de comparer leurs émissions pour transporter des personnes sur leurs réseaux par rapport aux émissions qui sont induites par une personne prenant sa voiture.
Au cours de l’année 2019:
* Les résultats excluent la ligne exo6 Deux-Montagnes.
Les émissions par passager-kilomètre sont calculées pour le transport collectif. Selon le Fonds d’action québécois pour le développement durable, une voiture émet 210 g/km tandis qu’un camion léger émet 320 g/km.
Le parc automobile du Québec est composé à 70 % de voitures et à 30 % de camions légers, ce qui équivaut à des émissions pondérées de 243 g/km pour transporter une personne.
Finalement, en se fiant sur l’Enquête Origine-Destination 2018, le taux d’occupation moyen dans une voiture pendant une journée est d’environ 1,1 personne par voiture, ce qui se traduit par des émissions de 220 g/km par véhicule. Le ratio entre les émissions par passager-kilomètre du transport collectif et la voiture est effectué, ce qui donne environ 2.
Les voitures produisent deux fois plus d’émissions que le transport collectif par personne et par kilomètre.
Les transports collectifs émettent moins de GES par passager-kilomètre parce que chaque véhicule transporte beaucoup plus de personnes qu’une voiture.
Un autobus régulier peut transporter jusqu’à 50 personnes et un train, 2000 personnes.
La méthode de calcul des GES évités reprend les travaux menés par l’ATUQ en 2016, qui se basent sur la méthode développée par l’American Public Transit Association (APTA) et le Transit Cooperative Research Program (TCRP). Le calcul des GES évités consiste à comparer la situation actuelle « avec transport collectif » versus un modèle dans lequel il n’y aurait « aucun transport collectif ».
Le transport collectif a un impact sur trois axes:
Les trois impacts dans un monde « sans transport collectif » sont estimés et par la suite comparés avec le monde actuel. La différence entre le bilan du modèle et la situation actuelle donne les émissions évitées.
La quantité de GES évitée est calculée. Par la suite, un calculateur du nombre d'arbres à planter disponible en ligne est utilisé. Ce dernier se base sur le fait qu'un arbre absorbe en moyenne 30 kg de CO2 par an.
Pour la superficie d’une forêt, le nombre d’arbres par mètre carré est tiré d’un rapport publié par le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Direction de la recherche forestière.