Passionnée de transport: Ginette Léveillé

mardi, 02 mars 2021

Visuel Journée de la femme.

Ce qui anime Ginette Léveillé, Contrôleuse Réseau au Centre d’opérations et de surveillance d’exo?
L’intérêt des usagers, l’importance de leur transmettre la bonne information.

Ginette Léveillé est Contrôleuse Réseau au Centre d’opérations et de surveillance (COS) depuis 20 ans. Son travail consiste à faire en sorte que les usagers du train arrivent à destination et à l’heure.

 

Installée devant des écrans qui effectuent le suivi de la position des trains grâce à des GPS, elle observe la circulation afin de s’assurer du bon fonctionnement des trains et de tenir les usagers informés, en temps réel, de l’état du service. Elle effectue les messages à la clientèle quand une perturbation a lieu et fait le lien avec différents partenaires d’exo, comme les sociétés de transport, le CN et le CP.

 

«Le COS est ouvert 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Je travaille sur place, en général de 13 h à 22 h. J’aime mon travail, car ce n’est jamais pareil», explique-t-elle. On ne sait jamais ce qui va arriver. Est-ce que ce sera une journée calme, où tous les trains seront à l’heure, ou y aura-t-il des problèmes mécaniques, des demandes d’assistance médicale à bord d’un train, des accidents?»

Avoir l’intérêt des usagers à cœur

Le parcours de Ginette Léveillé est assez atypique. Elle a commencé sa carrière dans la vente au détail, où elle a occupé diverses fonctions pendant une vingtaine d’années. Puis elle a travaillé en horticulture pendant cinq ans, avant de devenir agente au Centre d’opérations et de surveillance chez exo, auparavant l’AMT.

Le point commun de ces différents emplois? L’intérêt du client. «C’est important pour moi de transmettre l’information correctement et de bien la diffuser. Le client est ma priorité. Ça doit paraître parce que c’est souvent vers moi que les gens se tournent à l’épicerie ou à la quincaillerie pour me demander des renseignements», raconte-t-elle, amusée.

S’adapter aux outils informatiques

«Le plus grand défi, c’est d’être capable de s’adapter aux nouveaux outils informatiques. Et il y en a eu beaucoup depuis que je suis en poste! Heureusement, l’intégration se fait graduellement, alors ça se passe bien. Mais je suis toujours un peu réticente au départ. Et ce n’est pas à cause de mon âge, dit-elle en riant, c’est parce que je suis comme ça! Je suis très exigeante envers moi-même.»

Qu’est-ce qui la motive à se lever le matin?

«On fait tout pour donner un bon service au COS, on travaille ensemble, on unit nos forces. On a le même but et on s’entraide pour l’atteindre. Et quand une perturbation est terminée, qu’elle dure 10 minutes ou trois heures, on est tous contents! On met nos talents au service du client

«Le transport en commun est aussi quelque chose qui me tient à cœur», affirme Ginette, qui a vécu sans voiture à Montréal pendant 40 ans. Elle est déménagée à la campagne il y a deux ans et a dû suivre des cours de conduite pour passer son permis! «Le transport en commun est important parce qu’il est accessible à la majorité des gens et qu’il leur permet de se déplacer. En plus c’est un moyen de transport écologique, bon pour la planète.» Qu’on se le dise !

La Journée internationale des droits des femmes

«Selon moi, on ne devrait pas avoir à souligner cette journée-là. On devrait être égales! Être une femme ne m’a jamais empêchée de faire quoi que ce soit. Je coupe mon bois de chauffage, je m’occupe de la maison et du chalet, je monte mon abri Tempo, je jardine, je fais aussi du tricot et de l’artisanat et je prends soin de mes deux chats. Il faut dire que j’ai eu un bon exemple: ma mère de 80 ans est encore super autonome, elle conduit sa voiture, elle fait ses affaires. Mais je pense que cette journée vaut la peine pour aider les femmes dont les droits ne sont pas reconnus.»

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